15 juillet 2008

Les étoiles du Hyatt


Je continue ma luxueuse série d'été avec un de mes hôtels favoris, le Hyatt Vendôme. Ouvert en 2002, il compte 178 chambres - dont 35 suites... sur 14 500 m², entre rue de la Paix et rue des Capucines. Un hôtel chic au sens propre du terme, où le luxe est discret et sobrement chatoyant, et le personnel peu envahissant. L'ambiance y est tout sauf clinquante; à plus proprement parler, rayonnante. Les réunions SFAF au sous-sol, niveau du spa, sont bercées par l'odeur de l'eucalyptus qui émane de ses portes - le tout dans une douce lumière... Oui, ça s'appelle du travail!
Au bar, on boit des cocktails exceptionnels (j'ai testé un Frozen framboises fraîches, cognac, jus de citron et sirop de pistache). Mais gare à ne pas arriver trop tard: les places sont non seulement chères mais aussi rares!


Si le temps le permet, on peut aussi profiter du patio.


Mais le top, c'est la cinquième étoile du Hyatt: celle de son chef Jean-François Rouquette, qui officie aux pianos du restaurant Pur Grill. Un restaurant super tendance, dont la cuisine est fièrement ouverte aux yeux des convives, qui a obtenu en mars dernier une étoile au Michelin.


C'était évidemment la première fois que je dînais sous les auspices de Bibendum, dans un restaurant où on me donne une carte sans prix dessus. Wahou!
Première épreuve, choisir un cocktail. Tentés par les smoothies "Healthy", malheureusement servis jusqu'à 20h, nous nous rabattons sagement sur un ice tea framboise violette et un Virgin mojito - sans alcool. Il fallait bien garder la tête froide pour se débattre avec la carte. Boutons de culottes, mourron, agneau, homard - plus de homard, sans quoi nous aurions fait des folies. La solution de facilité semble de pencher vers le menu dégustation, accompagné d'un verre de Mercurey rouge préconisé par le sommelier.
Commence alors une valse de plats incroyables, beaux, bons, très bons, et très beaux, délicieux, entrecoupés de mises en bouches raffinées et ponctués de surprises gustatives. Apothéose au moment du dessert avec une avalanche de plats de toutes les couleurs, chocolat, abricot - amandes, fraises - panacotta - gaufrettes roses, macarons acidulés - cerises, nous sommes dépassés par les évènements et par notre gourmandise!

N'ayez pas peur, je n'oublie pas mes origines: j'ai bien noté que la splendide porcelaine Jaune de Chrome du restaurant arrive tout droit de... Tivernon!

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Ton travail a du bon ;)

Si les plats sont aussi bons que l'hôtel est beau, je te jalouse gentiment !

Catherine a dit…

Ça fait bien envie, dites donc. Vous auriez pu nous prendre quelques photos des plats ! Mais je suppose que vous étiez trop occupée à déguster !
Comme Jean-Baptiste, je suis (un peu) jalouse ...

Sémiramis a dit…

Catherine, ce genre de moments est métaphotographique!

Sémiramis a dit…

JBB: tout est sublime. On pourra éventuellement aller y boire un champagne cocktail un jour...

Anonyme a dit…

Excellente idée !

Anonyme a dit…

Faut vraiment que je m'inscrive à la SFAF.

Définitivement.

Sémiramis a dit…

Eh eh eh! Je précise pour modérer ton enthousiasme que le dîner décrit a eu lieu dans le cadre de ma vie dite privée. Quand même, faut pas pousser!

Ceci dit passer quelques heures de sa vie professionnelle dans les palaces n'est pas donné à tout le monde: dommage de ne pas en profiter ;-)

Et il y a effectivement toujours le recours du cocktail après la réunion... Fais moi signe quand tu viendras!

Didier Goux a dit…

C'est très vilain d'avoir des goûts de luxe, comme ça, Dame Élise : vous devriez être plus solidaire et citoyenne, moi j'dis.

(Le cocktail, c'est réservé à M'sieur Bourgoin, ou vous accepteriez une tierce personne ?)

Sémiramis a dit…

Mais Didier, je suis solidaire de l'économie du luxe, du savoir vivre à la française ;-) !

Pour le cocktail, vous pouvez nous rejoindre; mais alors mettez vos bretelles les plus classes (vous en avez de chez Hermès??)

Eh eh eh! Bonne soirée!