Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Quand criera la chair qui naquit de toi, mère,
imprègne le monde du pouvoir de son Père.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Et quand il semblera à tous très saint,
fais lui savoir comment il fut conçu.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Et ce jour là, quand il sera en colère,
fais lui comprendre qu'il fut engendré en toi.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Quand tu verras des saints les âmes en peine terrifiées,
montre lui ta poitrine sainte qui l'allaita.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Quand criera la chair qui naquit de toi, mère,
imprègne le monde du pouvoir de son Père.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Et quand il semblera à tous très saint,
fais lui savoir comment il fut conçu.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Et ce jour là, quand il sera en colère,
fais lui comprendre qu'il fut engendré en toi.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Quand tu verras des saints les âmes en peine terrifiées,
montre lui ta poitrine sainte qui l'allaita.
Mère de Dieu, prie pour nous ton Fils en cette heure
Strophes 1 à 5 de la Sibila Galaica
Alfonso X El Sabio, XIIème siècle
Alfonso X El Sabio, XIIème siècle
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4 commentaires:
Très beau texte marial qui résonne en mon coeur voué (un peu...) à ND ! Dis-moi l'auteur ne serait-il pas saint ??
Miles besos,
FF.
Chacun sait, mon cher FF, que ton coeur ne sachant à quel saint se vouer se voue à tout ce qui est saint...
Quand je serai revenue, je publierai la suite du texte, il est véritablement magnifique. Je crois effectivement que l'auteur est canonisé mais il faut que tu vérifies (tu feras ça très bien!)
Ce texte est magnifique, surtout pour la mère de famille que je suis (oh non, voila que je parle comme Ségolène Royal !)mais la photo m'inquiète un peu : j'espère qu'il y avait plus de fidèles que cela à la messe des Rameaux de votre paroisse !
Caroline,
Oui, il y avait plus de monde! j'ai pris la photo lorsque je répétais les chants, depuis la tribune de l'orgue. Donc, une demi heure avant... Ceci dit l'affluence n'était pas monstrueuse: la faute, je pense, au changement d'heure qui nous donnait un air affligeant bien adapté à ce dimanche de la Passion!
Dès que j'ai un peu de temps, je vous comblerai en retranscrivant l'intégralité du texte dont je n'ai ici donné que le début (il compte 21 strophes)
A très bientôt et bon temps de Pâques
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