C'était une belle surprise de découvrir les thermes, puis la ville, de Baden Baden. Le corps tout engourdi du bien être apporté par l'eau chaude (entre 32 et 38° selon les piscines), les séjours au hammams et les passages dans les piscines glacées (18°!), nous avons flâné dans les rues de cette ville bourgeoise et prospère.
Il y flotte un parfum décadent, fin de siècle, qui évoque puissamment les paysages de la "Cacanie" musilienne.
On s'imagine parfaitement parcourant les parcs soignés de cette ville d'eau, en crinoline, un prospère et moustachu époux au bras, affublée de marmots en costume marin poursuivant un cerceau.
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30 commentaires:
J'ai vécu la plus grande partie de mon enfance à une trentaine de kilomètres de Baden (on disait comme ça...) : à Lahr. Je retournerai volontiers y faire un tour, lors de mon prochain séjour strasbourgeois...
Élise, connaissez-vous l'écrivain italien Erri De Luca ? Si non, j'en ai mis un très court extrait ici. D'autres suivrons sans doute dans les jours à venir.
Moi je retiens les bains à 38°, quel délice !
La crinoline ? Vraiment, quelle drôle d'idée !
Bien contente que vous soyez de retour, on s'ennuyait...
Une ville bourgeoise fin de siècle sans crinoline n'est pas une ville bourgeoise fin de siècle !
Je partage le sentiment de Catherine au sujet des thermes. Voilà un lieu qu'il me faut connaître. Ah ! Passer d'un bain à 38° à un bain à 18° !
Je me permet de répondre pour elle, Élise connait bel et bien Erri De Luca. J'en veux pour preuve ce post que j'avais moi même mis en ligne en mars 2006.
http://hommesansqualites.blogspot.com/2006/03/alzaia-ou-les-cordes-sont-faites-pour.html
Ah ! Quelle joie ! Le retour de la voix d'Ulrich en ces lieux ! Bonsoir l'ami !
Merci à M. Ulrich pour cette précision. Mais, dans le billet que vous "liez", il s'agit de contributions en quelque sorte journalistiques. Je parlais davantage de ses nouvelles et de ses "méditations bibliques, que je suis tout juste en train de découvrir. J'ai d'ailleurs décidé de créer, chez moi, un nouveau libellé (aurore biblique) et d'en mettre un extrait tous les matins, tant que durera ma lecture.
Ah, le charme désuet des villes d'eaux...
N'avez vous pas croisé un général bedonnant ?
Bonne fin de semaine,
D.
Cher Didier,
Heureuse de vous rappeller quelques souvenirs d'enfance! Au sujet d'Erri de Luca, je le connais par l'entremise de mon frère (comme il vous l'a fait lui-même remarquer), mais ne l'ai jamais lu.
Il fait partie de la liste des écrivains dont je me promets par avance de déguster la lecture avec délices. Votre idée de nous e faire partager quelques mots est fort généreuse, "Aurore biblique", c'est grandiose (surtout en début de semaine sainte!)
Michel Brice c'est vous? je vous ai trouvé au Relay de la gare d'Austerlitz. N'ai pudiquement pas osé acheter une chose pareille, mais ma curiosité légendaire devrait bientôt l'emporter!
Bonne soirée! Amitiés
Inactuel;
Malheureusement (car tout se perd) les rues étaient pleines de touristes français!
Mais le soir même devait avoir lieu un "Bal Paré" (en français dans le texte) où je gage qu'il était possible d'en trouver au moins un ou deux!
Bonne soirée!
PS je viens de surmonter un horrible obstacle venu s'interposer entre le 11 avril et moi, je vous raconterai (on a eu chaud!)
Amitiés
Ulrich,
Comme 2006 semble lointaine! (je prends des rides rien qu'en y pensant)
Élise : n'achetez pas ça, malheureuse ! Si cela vous amuse, donnez-moi une adresse par mail privé (mais je me demande, d'un coup, si je ne l'ai pas déjà ?) et je vous en enverrai un (tiens : celui où il y a le vrai Renaud Camus dedans...).
Je peux aussi vous l'envoyer en "doc joint" sous Word pour Mac.
Je reste à vos ordres...
Chère Catherine,
La crinoline fait partie du mythe effectivement... Les bains étaient délicieux, et le plus surprenant c'est que le bain froid l'est aussi - ou plutôt, la sensation de bien-être qui lui succède... sur le coup évidemment c'est une autre affaire!
C'est vrai que je suis un peu absente en ce moment; mais c'est pour mieux me faire désirer!
Amitiés, bonne soirée
Mon cher Didier,
Votre sollicitude me touche au plus haut point. Je pensais par là contribuer à vos modestes ressources mais si vous voulez préserver les miennes de l'opprobe et de l'absurdité totale que serait cet achat, vous me ravissez.
Je me permets d'imposer une exigence bien douce: une dédicace de Michel Brice en personne.
Quant à mon adresse mail, vous l'avez, votre épouse l'a, et elle a même mon adresse postale il me semble!
Exécution!
Je confirme, j'ai votre adresse. (Il aurait pu me le demander, on habite quand même dans la même maison, sont un peu cons ces hommes!).
Ben oui, ça pense à rien un homme; mais au moins c'est spontané ces petites bêtes-là!
D'ailleurs, je n'avais pas noté l'immense oubli de soi de votre époux Catherine: me faire un cadeau le jour de son propre anniversaire!
J'en suis toute émue.
C'est amusant, pas plus tard qu'il y a deux heures, ma mère me disait que j'avais, décidément, une mémoire très sélective. Heureusement la machine informatique vient en aide du cerveau masculin ! Encore faut-il penser à le consulter, et savoir pour quelle raison le consulter...
"au cerveau" et "la consulter" etc.
Mouais, avant de citer la machine informatique, j'aurais dit la femme!!
Un peu d'honnêteté voyons ;-) !
Oui, c'est vrai. Mais, contrairement à la machine, l'homme ne peut échapper à la mémoire féminine. Raison pour laquelle il n'y pense pas immédiatement !
Ah, le pouvoir de la raison féminine!
Il en sera fait selon vos ordres, Madame.
Un horrible obstacle? vous m'effrayez Très Chère !
Didier, j'aime beaucoup l'idée que vous m'obéissez mais ce n'est pas une raison pour me madamiser! ;-)
Inactuel; rien de grave, mais des complications, heureusement surmontées par mon optimisme triomphant! Mais je vous raconterai ça en temps et en heure.
Bonne semaine!
Ouf !
Pour couper court au suspens, sachez que je n'arriverai pas de Paris, mais de Versailles, puis du Mans, puis de Paris...
La SNCF et moi, une histoire fusionnelle!
Hum... alors, il faudra écrire un petit article pour "TGV magazine", en racontant votre fusion avec notre belle Société Nationale...
A très bientôt
D.
Arf, merci de me rappeller que ma vie est une aventure fascinante!
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