19 mars 2008

A Lyon, des hauts et des bas

Lyon est une ville surprenante faite toute de hauts et de bas.


Le curieux "éléphant renversé", silhouette de Notre-Dame de Fourvière, qui surplombe la ville, est omniprésent et s'impose à chaque perspective nouvelle. Ici, enserrée entre les tours un peu vaines de l'hôtel de ville, vue depuis les bords du Rhône.





Des bords du Rhône, un peu plus au sud, on aperçoit sur la droite le cubique et seventies hôtel Sofitel, dont la visite vaut le détour. Montez jusqu'au bar lounge du 8ème étage, et en buvant un cocktail champagne, admirez le soir qui tombe sur la ville, ses lumières qui s'allument, l'activité des petites silhouettes qui passent, loin, loin de vous...





La colline de la Croix-Rousse, située au nord de la ville, abritait les ouvriers - fameux "canuts" - de l'industrie de la soie, et fait face à celle de Fourvière: la colline de "ceux qui travaillent" contre celle de "ceux qui prient"... Le quartier est aujourd'hui parfaitement bobo, gardant une forte identité de quartier assez rebelle...


Depuis le jardin qui orne les pentes en direction de la place des Terreaux, on admire Fourvière évidemment, mais aussi le Rhône et la Cathédrale Saint Jean, située dans le vieux quartier de la ville.




Preuve qu'en montant les célèbres "pentes" de la Croix-Rousse, on peut aussi descendre bien bas (arf arf)!

Mais on peut aussi tomber très bas diététiquement parlant. Lyon voue un culte traditionnel à la cochonnaille, selon un registre des plus réjouissants: saucisson cuit en brioche, ou cuit tout court (arrosé de beaujolais, c'est mieux), assorti de pommes de terre (éventuellement agrémentées de beurre, comme c'était la mode dans l'ancien temps)...



Plus light, les onctueuses quenelles (pour le gras, tout dépend de la sauce). Et le Dauphiné n'étant pas bien loin, les ravioles gratinées... Je passe sur les brioches aux pralines et autres macarons de la célèbre maison Bouillet.

21 commentaires:

Didier Goux a dit…

Décidément, on dirait que vous suivez ma vie à la trace ! J'ai beaucoup et de très précieux souvenirs lyonnais, datant cette fois de ma jeunesse (disons : passage à l'âge adulte), notamment sur les pentes de la Croix-Rousse et à Caluire.

Léopold a dit…

Lyon est décidément une ville où il fait bon passer quelques jours. Je saurais dans quelques mois, si tout va bien, s'il fait aussi bon d'y habiter à temps plein. Merci pour ces quelques images qui me mettent en tout cas l'eau à la bouche (non je ne pense pas qu'aux quenelles et aux saucissons en brioche)!

Anonyme a dit…

Didier, je partage avec vous la Croix-Rousse comme lieu de passage à l'âge adulte, mais sur le plateau pour ma part.

Élise, tu réussis une fois de plus à retranscrire, en quelques lignes et quelques photos, tout l'esprit d'un lieu ! Il y a presque tout Lyon dans cet article. Tant pis pour la Cité Internationale, elle est, il faut l'avouer, un peu à part.

Léopold, si vous ne pensez ni aux quenelles ni au saucisson en brioche, j'y pense avec joie pour vous ! Et en parfaite connaissance de cause ;)

Didier Goux a dit…

Je vous laisse les quenelles, et me rabats voracement sur le tablier de sapeur...

Catherine a dit…

Lors de mon unique passage à Lyon, j'avais été très impressionnée par les traboules. Il faudrait y retourner pour voir cette cathédrale !

Anonyme a dit…

Ah oui, les traboules et les murs peints ! Et ces couleurs entre gris charbonneux du Nord post-industriel et l'ocre du Sud de la France.

Lorsque j'ai découvert cette ville, en février 2005 si je ne m'abuse, il neigeait à pleins flocons. Mon plus beau souvenir reste donc un paysage complètement irréel : le Théâtre des Gaules à l'aube, sous une neige épaisse et vierge de tout passage...

Bien sûr, moi et ma compagne (platonique) de voyage nous sommes empressés d'y semer le chaos d'une bataille de boules de neige :-)

Anonyme a dit…

Si mes souvenirs sont bons ce fut en ce mois de février 2005 que je pris un train pour Lyon de Tours qui prit 6 heures de retard à cause d'une neige trop abondante ...

Anonyme a dit…

Ah, Elise, ça voyage chez toi ! merci pour les photos !

à propos des quenelles, je confirme, c'est pas gras, tout dépend de la sauce. en revanche, ce qui est marrant, c'est de les voir doubler de volume dans le four. Une amie m'a rapporté des quenelles de brochet l'aut'jour, et j'avoue que j'ai été... bluffée !

hj a dit…

Je viens de chez yibus, votre blog est tres esthétique, très joli à regarder!

Sémiramis a dit…

Bonjour Hélène et bienvenue!

Merci de vos compliments, j'y suis sensible et me réjouis de l'effet que vous notez. Bonne découverte de ces pages soeurs de celles de JBB - et à bientôt!

Didier Goux a dit…

Ah ! Camille ! la quenelle qui double de volume dans le four : Freud aurait fait trois volume avec cette simple remarque...

Sémiramis a dit…

Didier, vous avez vécu à Lyon? Mais vous avez donc tout vu sur cette terre, et usé toutes les ruelles interlopes?

Anonyme a dit…

Didier Goux :

C'est ptet pour ça que je me refuse à ouvrir un bouquin de freud : trop peur d'apprendre ce que révèlent chacun de mes actes. Notamment le coup de la quenelle. brrrrrr ;-)

Sémiramis a dit…

Merci JB: en fait, je n'ai pas pris de photos de la cité internationale, même si le lieu en vaut sans aucun doute la peine. Il est vrai que nous n'avons pu accéder à la fameuse expo Harring!

Bonne octave de Pâques...

Sémiramis a dit…

Léopold, oui; passer quelques jours à Lyon est une bonne idée! d'autant plus qu'il y a désormais un merveilleux tableau de Poussin à voir au musée des beaux arts (qui à part ça ne casse pas trois pattes à un canard)!

Sémiramis a dit…

Ah, Camille, celà me rappelle irrésistiblement une sombre histoire de soupe à l'oignon gratinée ;-) !!! Ne fais pas l'innocente! :-))))

Sémiramis a dit…

Didier, Freud a été suffisamment volumineux comme ça, n'en rajoutons pas à chaque quenelle enfournée (...)

Anonyme a dit…

Elise :


non, je ne vois absolument pas de quoi tu parles, vraiment !

o:)

Sémiramis a dit…

C'est bon, passons, passons! ;-)

Anonyme a dit…

"au musée des beaux arts (qui à part ça ne casse pas trois pattes à un canard)!"

Vous êtes bien dur avec ce pauvre Musée des beaux-arts !
La mort de Lucrèce de Guido Cagnacci est un pur joyaux qui vaut, à lui seul, la visite :

On peut en voir une moche reproduction au transparent 41 de cette présentation:

http://www.med.univ-angers.fr/services/AARP/psyangevine/publications/Imagerie-du-suicide.pdf

Sémiramis a dit…

Oui, je suis dure, j'avais été déçue! Mais je suis de plus en plus déçue par ces grands musées de beaux arts sans âme où s'entassent des collections hétéroclites au milieu desquelles on est perdu!

Mais c'est vrai que cette mort de Lucrèce est splendide. Et désormais, le Poussin vaut le détour, comme tous les Poussins...

Good night!