16 avril 2007

Holy and Funny days: une visite au MAMAC

"Something is always happening"
"Même quand il ne se passe rien, il se passe toujours quelque chose"
John Cage


Le MAMAC, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de la ville de Nice, avec son nom rigolo, est pour moi un lieu de pèlerinage. Outre la variété des oeuvres très représentative des courants du XXème siècle, leur qualité, je reste fan du lieu en lui-même. Un musée bien conçu, où l'on ne se perd pas, ou l'on évolue de façon circulaire avec de belles ouvertures sur la ville de Nice, entre vieux coeur de la cité et quartiers art déco... Ce musée a été pensé au coeur de la ville, il est structurellement ouvert sur celle-ci. Voici la vieille ville vue depuis les terrasses, avec la colline du chateau sur la gauche:

En plus, l'architecture est belle, même si d'extérieur, depuis le parvis, c'est pas vraiment gagné! La preuve:


Mais le parvis annonce la couleur avec de belles sculptures, dont un mobile de Calder que j'apprécie particulièrement... Un monstre du Loch Ness, par Nikki de Saint Phalle, tout chatoyant. Quant on pénètre dans l'enceinte, on découvre une structure circulaire, aux larges baies vitrées qui sont comme de flamboyants manifestes:


L'accumulation, par Arman bien sûr, des fameuses chaises bleues que l'on trouve sur la promenade des anglais!
Les grands déploiements de couleur de Sol Le Witt, très lumineux et efficaces:


Le même "Wall Drawing" vu depuis la terrasse, avec le jardin qui le surplombe (désolée, le temps n'était pas très ensoleillé contre toute attente!):

Et le dernier, je ne connaissais pas l'artiste, et j'ai par conséquent oublié son nom!

L'autre grande réussite de ce lieu est de ne pas séparer l'art contemporain de l'art moderne. Les expositions d'artistes en activité sont au premier étage du bâtiment: le deuxième et le trisième abritant les collections permanentes. Celles-ci font la part belle aux artiste niçois bien sûr: Fluxus, l'Ecole de Nice, les acteurs niçois du Nouveau réalisme avec un coup de projecteur sur le fascinant Yves Klein.
A suivre donc!

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