24 juin 2006

Un moment d'action de grâce

Chers amis, je profite de ma pause de midi tranquille, dans mon espace accueil "boutic'action" - comme on dit à Centre Loire - pour m'émerveiller des échanges et des véritables liens d'amitiés qui sont en train de se nouer sur ce blog. Ce qui me frappe le plus, c'est l'expression de la joie dans tous ces messages, la joie de découvrir et de comprendre quelque chose de Dieu, de rencontrer l'autre et de partager. Une vraie joie qui éclate dans chaque mot : elle me porte dans mon quotidien!
Encore une fois, le Seigneur nous surprend: Il vient toujours nous chercher là où nous ne l'attendions pas! Tout cela est incroyable. Je propose une prochaine rencontre blogesco - oecuménique afin de concrétiser ces échanges. Echanges qui me deviennent d'autant plus essentiels que ma vie écclesiale va désormais se limiter à un échange avec moi-même puisque mes grandes amitiés spirituelles sont loin de moi... et que mon engagement paroissial sera.. rural, donc tendance maison de retraite et Action Catholique (je n'ai rien contre, notez le bien, mais il y a quand même un certain état d'esprit lié à ça, il faut s'adapter...)
Alors, à quand une virée ou un pèlerinage placés sous le patronage de st Musil (il ne faut tout de même pas oublier que c'est ce vieux Robert qui fut le prétexte du blog... on l'oublie, on l'oublie, l'homme sans qualités!) ? En attendant, je vous embrasse tous avec beaucoup de JOIE, car la joie est bien le don de l'Esprit qui manifeste la présence de Dieu dans notre quotidien... Alors abusons sans culpabilité aucune.

19 juin 2006

Du docétisme en matière de mariologie

Je reviens sur quelques questions « mariologiques » qui me sont chères – qui plus est, au lendemain de la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang de notre Seigneur. Cette fête vient nous rappeler, au cœur de l’année liturgique, que l’aboutissement du le mystère de l’Incarnation se trouve dans l’eucharistie. Le Christ prend corps humain (à Noël) afin de transfigurer cette corporéité en un DON (à Pâques) à son Père, par amour pour nous et pour Lui. Dès lors, l’acte de communion eucharistique est l’acte d’incorporation par nous de ce corps qui nous transforme de l’intérieur, qui nous façonne. La communion eucharistique est réellement un corps à corps entre le Christ et nous.


Mais alors, que vient faire la Vierge Marie dans tout cela ? Et d’abord, pourquoi toujours tout ramener à la Vierge Marie ? Encore ces manies des catholiques qui mettent la Vierge à toutes les sauces, et qui en font une personne plus importante encore que Jésus… Je pense au contraire, que Marie nous aide à comprendre intimement le mystère de l’incarnation, et par là, le mystère eucharistique. N’oublions pas que Marie a vécu la première la communion eucharistique en recevant dans sa chair même le corps du Rédempteur. A partir du moment où elle lui donna la vie, la Mère de Jésus lui fut unie intimement, en communion à chaque instant : en témoigne la Passion, et son Assomption glorieuse. Ainsi, lorsque nous oublions la corporéité et l’humanité de Jésus – que nous en faisons un fantôme, à l’instar de l’hérésie docète – nous faisons également de Marie une « Dame Blanche », une déesse aux pouvoirs merveilleux.

Attention ! Marie est avant tout l’eucharistie nécessaire à la naissance de Dieu au cœur de l’humanité : en effet, elle donne son corps et son sang à Dieu lorsqu’elle accepte d’être fécondée par l’Esprit Saint : elle achève par son obéissance le cycle des offrandes et des sacrifices de l’ancienne alliance, en se donnant corps et âme à son Dieu, permettant ainsi l’ultime sacrifice du Fils. Marie nous montre la réalisation de la vocation eucharistique de la personne humaine, dans son union corporelle à Jésus : elle est la fille d’Israël qui a fait du Seigneur sa maison, et qui devient la maison de Dieu ; en ce sens, elle est la Mère de l’Eglise, le lieu du culte de louange à Dieu. Comme celui de Marie, notre corps est apellé à devenir lieu du culte divin...

16 juin 2006

Aller plus haut, aller plus hau-aut…

Répondant à la remarque dépitée d’Alexis, me reprochant un silence d’environ 10 jours, je prends quelques minutes de mon précieux temps pour vous donner quelques précieuses paroles – une manne, dites vous ! Il est vrai que le temps c’est de l’argent, mais on dit aussi que la parole est d’argent et que le silence est d’or… Que de circonlocutions pour en arriver au fait ! Enfin, vous me flattez, cher ami, comme si mon orgueil n’était pas suffisant, hum hum : puisqu’il le faut, puisque vous m’implorez et déplorez ce silence ; soit ! Je parlerai donc.
Ceux qui me sont les plus proches ne sont pas sans savoir que ma vie a pris un nouveau sens depuis mercredi. Effectivement, enfin, je vais pouvoir aller plus haut ! J’ai rencontré celui qui donne à mes journées une nouvelle direction, qui me fait faire des projets fous, qui m’occupe constamment. Il est grand, beau, et sent bon les euros : il s’appelle Centre Loire, et j’ai décidé qu’il était un homme, car, décidément, je crois qu’il m’est impossible de concevoir pour moi une vie qui ne serait pas polluée par un de ces sinistres spécimen. Je vous explique. Rien de tel, après s’être pris un bon gadin amoureux, qu’un plan ORSEC estime de soi-pouvoir de séduction-confiance en l’avenir etc. Or, après mes déboires, en plein désespoir, qui se présente à moi ? Centre Loire. Ni une ni deux, je l’accroche, je le drague, je l’embobine, et hop, c’est plié : on va très bien se comprendre, lui et moi. Vous vous inquiétez peut-être, vous me croyez abusée par un bellâtre qui me décevra… Ah ah, mais nous avons déjà signé un papier tous les deux ! Un joli papier avec écrit: si tu veux, c'est pour la vie... Les évènements sont rapides certes, en tout cas, il tient déjà à moi (lui, au moins, ndla…). Et puis, je suis toujours libre... et surtout, toujours moi-même.
Bref, tout ça, c’est chamboulant. Je n’en pense pas moins à vous. Et au Christ, bien sûr, au centre de tout. Ce dimanche sera une grande fête, celle du Saint Sacrement. Je vous invite à y méditer, ce soir, accompagnés dans la prière par st Jean-François Régis que nous fêtons aujourd’hui. Et je vous confie André et Anne Marie, en action de grâce. Pax – et pas de gaudrioles, tout de même !

04 juin 2006

D'inquiétantes perspectives

Je vous renvoie - vous retrouvez mon tempérament militant - à un lien fort édifiant; mais, pour une fois, mon militantisme et ma volonté d'information ne concernent pas le champ "catholique" ... mais "agricole" !
N'y voyez pas une influence quelconque de mon futur employeur (eh eh eh) ; bien plutôt de mon attachement à ce milieu dans lequel je baigne grâce à mon ascendant paternel! Une occasion pour toi de découvrir, cher lecteur, les réalités d'un monde sur lequel circulent de nombreux préjugés et fantasmes médiatiques. Réalités pas très réjouissantes, hélas, un monde passe: celui du rural, j'y reviendrai sûrement sur ce blog, avec l'appui de S. Weil évidemment.
Mais ne vous attristez pas, vous pouvez vous projeter dans une perspective bien plus rigolote: Ulrich en pleine moisson, au volant d'un ENORME tracteur! Bah oui, j'en suis si fière de mon frérot...

03 juin 2006