07 juin 2007

D'une pose à l'autre

Demain soir, je vais écouter du Brahms à Orléans: le premier concerto pour piano et la troisième symphonie. J'en suis exaltée d'avance. Je vais mettre mes trois rangs de perles qui font dame et un peu de rouge à lèvre. Youpi! Et j'aurai toute la journée pour travailler une pause la plus romantique possible. Tout d'abord, ne pas dormir beaucoup cette nuit, vaquer vaguement avec un air hagard et existentiel, les traits tirés du genre tuberculeux. Dommage qu'avec ma tenue chic et pratique de jeune employée pleine d'avenir, ça ne soit pas très crédible. Tant pis, au moins la musique sera belle, et je vous raconterai, si exaltation il y a.
Dans quinze jours, ce sera tout le contraire: pose baroque pour aller entendre les Arts Florissants - sans William Christie - chanter une messe de Monteverdi. Toute la famille Pellerin sera de sortie pour fêter les mamans et les papas. Ca risque encore d'être chouette tout ça.
Que la vie est douce!

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Elise,
Ah oui, que la vie est douce !
Il y aura sans doute exaltations, n'en doutez pas. De Brahms, j'aime énormément les quatuors (le premier, surtout). Ne forcez pas sur les insomnies, je suis sûr que vous êtes très romantique sans. Vivement samedi pour lire votre compte-rendu !
Bonne insomnies (ou bonne nuit).
D.

Sémiramis a dit…

Pas besoin de forcer pour ne pas dormir, je me couche beaucoup trop tard (la preuve, je devrais déjà dormir depuis 40 minutes pour être en forme demain, à 6h15, lorsque l'infâme réveil hurlera ses volontés). Sinon, j'ai le physique type d'une fille de la campagne bien dans ses sabots, tout le contraire d'une aristocrate tuberculeuse et frêle. Tant pis.

Merci quand même de vos encouragements D, de toutes façons je suis romantique dans l'âme, et l'âme transparaît n'est-ce pas?

Vous aurez sûrement des nouvelles dimanche soir ou plus probablement lundi, puisque je suis à Tours ce week-end pour un colloque sur Corporéité en christianisme avec les éditions du Cerf et mes acolytes prêcheurs.

Bon week end!

Anonyme a dit…

Je m'insurge ! les aristocrates ne sont pas tuberculeuses !!!! juste chez Thomas Mann !

Sémiramis a dit…

Roooooooooooooh c'est pour le cliché, le topos quoi. Fais pas ta mauvaise tête!

Anonyme a dit…

L'âme transparaît ?
Hum, c'est un sujet pour le bac !
Et Brahms ?
Bonne soirée
D.

Sémiramis a dit…

Cher D, il est fort inconvenant en philosophie moderne de parler de l'âme, concept bien trop scolastique et érodé par l'usage métaphysique... Je doute que les enseignants de philo de nos têtes blondes s'aventurent dans de telles voies... Il y a tant à dire sur la psychanalyse, pourquoi parler de l'âme???

Voila comment on parle de choses sans les définir.

Bref! Brahms, ça vient (je suis rentrée d'aujourd'hui seulement, et sur les rotules!)

Bonne soirée à vous aussi!

Anonyme a dit…

Des aristocrates tuberculeuses ? Je m'insurge également.
Ceci étant dit, rien ne vaut (pour un nobliau) le charme d'une campagnarde fessue allègrement troussée dans les foins : la vicomtesse empoudrée, c'est vraiment beaucoup moins drôle, et puis tellement moins romantique.

Sémiramis a dit…

Halio, en tant que campagnarde fessue, je m'insurge totalement contre ce droit de cuissage aristocrate.

Non, mais.