19 mai 2008

Les noms de lieux


Au chapitre IX des Faux-monnayeurs, Olivier va retrouver son oncle Edouard à la gare. On comprend alors qu'il s'agit de la gare saint Lazare en suivant les personnages devant le lycée Condorcet, jusqu'au coin de la rue de Provence (p. 82). Puis ils entrent dans un café (peut-être le Saint-Amour, au coin de la rue de Rome?)
De quoi réenchanter le quotidien - mon bureau donne sur la rue de Provence.
Pure jouissance quand on comprend p. 312 que le diabolique Robert de Passavant habite... rue de Babylone. La littérature procure décidément des plaisirs inavouables...


13 commentaires:

Didier Goux a dit…

Le lycée Condorcet me ramène, moi, à Marcel Proust, qui y fut élève, en compagnie de Daniel Hallévy, Léon Blum et quelques autres...

Sémiramis a dit…

Ah, un autre ardent désir de lecture!

Didier Goux a dit…

Oh ben, là... Ne me lancez pas sur Proust, sinon on y est encore demain !

(Bien que je n'ai rien de particulièrement intelligent à en dire.)

Cela dit, si des "lectures" de Proust vous intéressaient (vous ou l'un ou l'autre de vos lecteurs), je peux vous donnez le lien du blog d'une de mes amies qui a suivi les cours d'Antoine Compagnon, au Collège de France, consacrés à Proust et en a fait des comptes-rendus d'une grande intelligence et d'une scrupuleuse fidélité.

Voilà.

Sémiramis a dit…

Didier,

Je ne crois pas qu'il y ait nécessité d'être intelligent sur ces pages et je parle au nom de tous: lancez vous, et ok aussi pour le blog. Faites nous partager vos amours proustiennes!

Bonne soirée!

Anonyme a dit…

Didier Goux doit être plongé dans ses écritures , je vous donne le nom (je ne vois qu'elle) de l'amie en question : Valérie Scigala, ou VS, ou encore madame de Véhesse. Mais n'étant pas une blogueuse à ressources, je ne sais pas mettre des "liens". En cherchant sur Google vous la retrouverez.

Didier Goux a dit…

Le site en question est en effet de celui de Madame de Véhesse, autrement dit Valérie Scigala. Tout est très bien classé dans sa colonne de droite...

Anonyme a dit…

et je pense aux Enfants terribles de Cocteau (le début), qui se déroule pas loin du lycée en question ; et, comme je suis d'humeur bienveillante, je pense à Rue du Havre de Paul Guimard, mais qui se souvient, hormis les mitterrandolâtres folâtres, de cet écrivain un peu oublié qui, dans chacune de ses œuvres, était hanté par les coïncidences mystérieuses.
Mais je croyais Agatha d'Orléans?
Patrick

Sémiramis a dit…

Bonjour Emma; merci pour la précision! J'ai déjà croisé les pages de Mme de Véhesse, et je l'ai aussi croisée dans les pages du journal de Renaud Camus!

Bonne soirée!

Sémiramis a dit…

Patrick,

Effectivement, j'ignore tout de Paul Guimard, je ne suis certes pas mitterandolâtre mais j'ignore aussi bien des choses!

Oui, je suis toujours à Orléans, et à Paris aussi la journée! Vous avez loupé plusieurs épisodes ;-)

Bonne soirée

Léopold a dit…

Où l'on voit qu'il vaut mieux résider à Paris (fût-ce à temps partiel) qu'en province si l'on veut vivre ce genre d'expérience... :-p

Sémiramis a dit…

Certes; mais avec les voyages de Renaud Camus, on se rend compte que la littérature n'oublie aucun trou perdu de campagne...

Bon dimanche!

Anonyme a dit…

"avec les voyages de Renaud Camus, on se rend compte que la littérature n'oublie aucun trou perdu de campagne..."

Il n'oublie même pas la Lozère, "le désert français", c'est dire !
Oui, me revoilà. J'ai d'ailleurs rapporté quelques chouettes photos du Causse Méjean :-)

Sémiramis a dit…

On peut même dire qu'il a une prédilection pour les coins paumés! Chouette, des photos, des photos!